Dans l’éther méphitique d’un été pourrissant …
Une rue banale, une passante. Puis un homme …
Notre maison fragile voit ses murs s’effriter …
Quand l’heure grise sonne au coucou fatigué …
Le train de nuit roule sa bosse …
Les cailloux du chemin nous racontent une histoire …
En revenant de rêve, un matin de tempête …
Le jour se lève et le bourg endormi …
Assis l’âme en paix au bord du sommeil
Il flotte entre deux airs …
Le printemps qui pointe le bout de son bourgeon nous rappelle à la vie …
Les oiseaux étonnés ne savent pas encore s’il faut se remettre à chanter …
Nature impitoyable,
voudrais-tu nous apprendre
à être raisonnables …
Une photo, pas de mot.