Alors ils sont venus …
Monsieur Francken, gouverné par des gens tels que vous, j’ai honte d’être Belge.
Voyageurs damnés naufragés errants …
une inextinguible soif de douleur et de sang …
Non, je n’irai pas …
Contre toute attente …
L’eau si profonde noie
ce qu’il reste de cri …
Il est nomade et ne le sait qu’après …
À l’occasion de la journée mondiale des réfugiés du 20 juin, j’ai rassemblé ceux de mes poèmes qu’ils ont inspirés, et que je leur dédie.…
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Orages endormis derrière
le paravent fragile
d’un sourire
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Gris et rose
couleur de vies à la dérive
rouge du sang et noir du deuil
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Au carrefour du monde,
les continents se croisent,
les langues se répondent
Grands oiseaux déplumés, échoués sous la pluie …
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
Sur le dos rond des vagues tu vogues, pêcheur d’hommes …
Un homme avec un nez au milieu du visage …
Avec votre encre rouge sang, de votre plume verte et vive vous tracez des mots émouvants …
Du Sud au Nord, les foules folles …
La mer dans sa fureur ne m’a rien révélé
La main crispée sur le crayon
cherche sa voie,
trace lentement son sillon