Œil bleu de glace ouvert sur l’univers …
Nous étions passagers
de l’air pur et du vent …
Le bleu trop bleu des ciels rêvés …
À l’ombre de nos galaxies …
Mettre un visage, une voix, un sourire sur les chiffres glacés des statistiques …
en pointillé des air d’enfants, des chants d’oiseaux …
Gens de la Lune et gens sans terre …
Le volcan qui sommeille au fond de nos jardins un jour s’éveillera …
Encre bleue sur la page blanche,
qu’importent les mots imparfaits …
Le jour baisse ils sont là …
Les Hommes ont allumé le feu qui les dévore …
Insectes dérisoires aux arrogants terriers
Toujours les mêmes mots …
Le vent se lève sur les saisons frivoles …
Le ciel du soir déchire ses haillons …
Les couleurs des pétales aux douceurs veloutées …
Faut-il dire au soleil : « Brille ! »
pour qu’il brille ?
Au vent vont les étoiles
La vie des plantes a quelque chose d’inquiétant …
Saveur acidulée de nos plaisirs d’enfants …