Nous les avons connus si fiers …
Libres nous parlerons …
Au vent vont les étoiles
je suis malade, mais je me soigne … si j’en ai les moyens
Suspendus dans l’air, attendant la chute …
Mélodie douce au fil précaire …
Le feu meurt doucement …
Il aura fallu la patience …
Contre toute attente …
Les jours enfouis refont surface …
Qui dira l’immobile solitude
de l’arbre mort ?
la musique donne au printemps des airs d’amours mélancoliques
Ils s’en retournent …
… mais la douleur surnage …
Les mots écloront-ils ?
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
Qu’avons-nous retenu des leçons de l’Histoire ?
Faut-il toujours que la douleur,
faut-il encore
que le moindre instant de bonheur …
Tous les rêves, tous les rêves que l’on a partagés
Tous les rêves, tous ces rêves faut pas les oublier …
Je sais qu’il viendra …