Sept nains, dans mon jardin,
se disputaient.
De guerre lasse un jour la vie …
.
Où partir, où aller ?
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J’ai demandé à l’été
Vagabonde sans âge elle va parmi nous …
Libre, la feuille au vent virevolte …
.
Flocons épars au gré du vent
glacé,
La vie coulait entre nos doigts …
Leur départ toujours nous laisse la blessure de l’absence.
Troupeau perdu, bêlant de haine, ne vois-tu pas les abattoirs où l’on te mène ?
Quand les étoiles se tairont …
Un homme avec un nez au milieu du visage …
… nous qui veillons encore à suivre chaque année l’ancien pèlerinage …
Dernier témoin des jours enfuis, la rose désormais fanée ouvre les portes de la nuit
La trame usée des jours laisse voir la misère …
Entre chien et loup, le froid s’insinue …
… c’était au festival de San Remo en 2013
Quelques pas, sur la terre, laisseront une empreinte fugace …
Peu à peu déjà les sapins s’éteignent …
Le jour qui paresseux se lève tard …