Elle mirait dans les flaques son reflet trouble …
Dans le regard, en filigrane, plane un lieu dont il ne reste rien …
J’aurais voulu d’un ton léger dire la douceur de l’été …
La vie en larmes douces a plu sur nos printemps …
La pluie chante la chanson des nuages …
La Semois paressait de méandre en méandre …
Les ogres en nos pays ont donc une famille …
Douce pluie d’été de nos souvenirs …
Les nuages s’alourdissent …
Notes tombant en pluie rythmée …
Prophètes, taisez-vous, le silence est si beau ! …
En regardant la pluie je vois tomber les notes …
Mal vêtu de tristesse et chaussé de colère,
un quidam confiné marche au cœur de la pluie …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Compagne de soirs de pluie
et de matins givrés,
La nuit lentement meurt de froid …
L’hiver dans les vallées a fait son nid …
D’où vient le vent avec sa pluie ?
Un jour la pluie a tout détruit …
Ce soir il pleut dans les mémoires …