Chaque jour quelques vers …
Lorsque se tait le chant qu’un autre chant s’élève …
J’aurais voulu d’un ton léger dire la douceur de l’été …
Combien de fois suis-je donc né se demande le monde …
À l’ombre de nos galaxies …
Tant de si de pourquoi …
Prophètes, taisez-vous, le silence est si beau ! …
Le poème attire à lui comme un aimant …
Passager clandestin de ma propre existence …
La rime tyrannique et le corset du rythme …
Un faon, dans sa forêt,
insoucieux du danger,
gambadait sans arrêt …
Charlotte, tes dix ans,
j’aurais voulu pouvoir
les vivre au temps présent …
Libre, la feuille au vent virevolte …
J’avais treize ans, Charles chantait …
Que peut donc une plume encrée ?
Quand l’oiseau se rapproche et chante à ton oreille, il n’est plus, tout à coup, un décor …
Comme un alluvion déposé par les flots virtuels du web …
Poète, que peuvent tes mots ciselés avec soin … ?
Clin d’œil à Marcel Thiry, poète belge disparu en 1977
La poésie est une drogue
dure
dont les effets, quand l’esprit vogue,
durent.