Une langue appartient à ceux qui la pratiquent.
Que vaut le vent s’il n’est tempête … ?
Nature, notre nature …
Assis pensif au bord du vide …
Les beaux jours de jadis n’ont plus pignon sur rue …
Pétales aux jours comptés détachés à jamais.
Nous aurons donné à nos jours le papier blanc pour y écrire …
Le long des dimanches frileux passe une vie au ralenti …
La rivière assagie somnole …
Le monde est un jardin d’hiver.
La nostalgie au quotidien multiplie nos vies à l’envi …
N’écrirais-je que pour copier le même vers ?
Quand le soleil quitte la rive …
Les cicatrices mal fermées aujourd’hui se sont transformées …
La porte du temps entr’ouverte …
Dans le vent mugissant passent les souvenirs d’ogres et de lutins …
Dans le brouillard du temps nous errons à tâtons.
.
Echo lointain, comme un ressac,
des bribes
de chansons, d’idées en vrac
.
Gris et rose
couleur de vies à la dérive
rouge du sang et noir du deuil
Les inconnus d’hier aujourd’hui se saluent …