Le bruissement léger du vent dans le jardin figé …
Tu contemples le monde et ses ressacs …
Douleurs sourdes ou inquiétudes, corps fracassés, carrefour des solitudes
Dansons, dansons, la nuit s’en vient …
Journal morose, encre noire sur papier gris …
L’insouciance nous a laissé dans la gorge un goût d’arc-en-ciel.
Troupeau perdu, bêlant de haine, ne vois-tu pas les abattoirs où l’on te mène ?
Le temps menteur nous a fait croire depuis longtemps à son existence illusoire …
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
Tant de rêves enfouis refusent de mourir …
La fleur te dit: « Regarde tant de beautés au monde. »
Au bord du gouffre, le soleil luit …
Quand les étoiles se tairont …
.
Une étincelle aura suffi
pour accomplir l’autodafé
Une note bleue
sur la grande aiguille
fait ce qu’elle peut
Et sur l’azur des flots voguait un bateau blanc …
… ce n’est ni oui, ni peut-être.
Avec votre encre rouge sang, de votre plume verte et vive vous tracez des mots émouvants …