La vie est un ballot de paille, et l’allumette, jamais bien loin …
Nous les avons connus si fiers …
La terre colle à mes souliers …
Nous étions passagers
de l’air pur et du vent …
Le bleu trop bleu des ciels rêvés …
L’école peu à peu referme pour l’été …
À l’ombre de nos galaxies …
Les jours d’anniversaire,
entre le temps passé et le temps qui sera …
nos portes sont dans nos maisons dans nos rêves et dans nos viscères …
Douce pluie d’été de nos souvenirs …
Humains semblables, où sont nos différences ?
Tant de si de pourquoi …
Le jour baisse ils sont là …
« un malaise profond qui ne perce à peu près jamais dans les médias » …
Insectes dérisoires aux arrogants terriers
La vie rêvée des temps d’enfance,
étés de framboises …
Toujours les mêmes mots …
L’horizon sur la crête a des airs de frontière …
Le vent se lève sur les saisons frivoles …
Les liens pourtant avaient résisté aux tempêtes …