Petite place à l’air tranquille …
Nous avions feint d’aimer la retraite imposée …
Dans le regard, en filigrane, plane un lieu dont il ne reste rien …
Quelques chaises, une table, des convives, un repas …
« un malaise profond qui ne perce à peu près jamais dans les médias » …
De son coin de plafond l’araignée guette …
Par les sentiers ombreux musent les promeneurs …
Vannes s’ouvrant sur le déluge
… et puis la vie.
L’hôtel des souvenirs nous invite au voyage …
À la table du monde on parlait quatre langues …
Tessa, quand tu souris,
ce sont tes yeux qui brillent …
Rumeurs bruissantes autour des tables …
Demain, quand les enfants rempliront la maison …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
Aujourd’hui c’est en France qu’un pantin ridicule du fond de son théâtre aguiche les passants …
Le froid grignote …
Un jour nous viendra l’impuissance …