Une langue appartient à ceux qui la pratiquent.
Que vaut le vent s’il n’est tempête … ?
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Toute une histoire en une seule fois, c’est trop ! Alors, je lui ai promis qu’à chacune de nos rencontres, j’ajouterai quelques lignes …
La nostalgie au quotidien multiplie nos vies à l’envi …
Le tic-tac lancinant …
Dans le vent mugissant passent les souvenirs d’ogres et de lutins …
Les visiteurs du soir ne laissent derrière eux qu’un souvenir diffus …
Quand au soir de l’année tu voudrais …
Ce soir il pleut dans les mémoires …
Demain, quand les enfants rempliront la maison …
Rayon furtif au point du jour …
Quand enfin, vers le soir, les doigts gourds se détendent.
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D’un cahier vert fatigué, alluvion oublié déposé par le temps, a surgi l’autre soir l’adolescent …
Dis-moi, veilleur, cette lueur à l’horizon ?
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Douleurs sourdes ou inquiétudes, corps fracassés, carrefour des solitudes
Tant de rêves enfouis refusent de mourir …
Écrasée sous le pied distrait des certitudes, mon inquiétude geint doucement et puis se tait.
Un ressac a roulé de vagues nostalgies …
Entre chien et loup, le froid s’insinue …