À peine revenues retournées au néant …
L’hiver dans les vallées a fait son nid …
Les ans passant auront laissé un sillage à peine esquissé …
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Spectres vêtus de blanc
hâves, épuisés, têtus
Petits bonheurs épars les bourrasques du temps vous accrochent à nos mâts …
Les visiteurs du soir ne laissent derrière eux qu’un souvenir diffus …
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Flocons épars au gré du vent
glacé,
De vœux creux en désillusions …
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C’est l’hiver au printemps,
on fuit
Au son des valses, marches et polkas …
Sait-on les rêves et les mirages qu’agitent les cerveaux anxieux …?
J’avais treize ans, Charles chantait …
Passant pressé que sais-tu
du monde ?
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D’autres, depuis longtemps,
ont répété
Les chansons d’aujourd’hui ne me font plus rêver …
Images vous tentez de nous apprivoiser …
Quand au soir de l’année tu voudrais …
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Depuis longtemps figés,
paysans rudes,
Passe le chant des saisons, nous marchons notre chemin …
La pluie rêvée souvent n’est rien
qu’impressonisme passager …