À quoi bon les mots quand le sang
que versent les couteaux les bombes
fait de tant de gens des absents
à quoi bon au bord de leurs tombes?
Bien sûr nous n’aurions pas connu
leurs larmes leurs joies leurs visages
leurs voix ne seraient pas venues
nous emmener dans leurs voyages.
Pourtant nous aurions su de loin
que des humains à nous pareils
vivaient leur vie en prenant soin
de leurs enfants de leur sommeil.
Il ne nous reste que les mots
qu’ils ne liront ni n’entendront
pour espérer rien que les mots
qui peu à peu s’effaceront.
À quoi bon les mots quand le sang
que versent les couteaux les bombes
fait de tant de gens des absents
à quoi bon au bord de leurs tombes?
Bien sûr nous n’aurions pas connu
leurs larmes leurs joies leurs visages
leurs voix ne seraient pas venues
nous emmener dans leurs voyages.
Pourtant nous aurions su de loin
que des humains à nous pareils
vivaient leur vie en prenant soin
de leurs enfants de leur sommeil.
Il ne nous reste que les mots
qu’ils ne liront ni n’entendront
pour espérer rien que les mots
qui peu à peu s’effaceront.
Dernière mise à jour le 12 mois par André
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On ne peut que penser à l’Ukraine et peut être d’autres pays…