Une saison si longue
de vies fanées,
et ce printemps timide
qui fait sonner
nos têtes comme gongs,
nos têtes vides.
La vie, pourtant, jamais
n’a rendu l’âme;
son ressac permanent,
ses longues lames
chaque jour déformaient
nos continents.
La pause en vase clos
n’est pour certains
qu’un luxe de nantis
dont leur instinct
pousse à fuir au galop
les chuchotis.
Quand, enfin, le remède
est découvert,
quelques-uns l’accaparent
et persévèrent
à marchander leur aide
en vieux avares.
D’aucuns parmi nous rêvent
d’un nouveau monde,
d’autres pleurent l’ancien,
mais dans sa ronde
l’âme humaine, sans trêve,
ne change rien.
Une saison si longue
de vies fanées,
et ce printemps timide
qui fait sonner
nos têtes comme gongs,
nos têtes vides.
La vie, pourtant, jamais
n’a rendu l’âme;
son ressac permanent,
ses longues lames
chaque jour déformaient
nos continents.
La pause en vase clos
n’est pour certains
qu’un luxe de nantis
dont leur instinct
pousse à fuir au galop
les chuchotis.
Quand, enfin, le remède
est découvert,
quelques-uns l’accaparent
et persévèrent
à marchander leur aide
en vieux avares.
D’aucuns parmi nous rêvent
d’un nouveau monde,
d’autres pleurent l’ancien,
mais dans sa ronde
l’âme humaine, sans trêve,
ne change rien.
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