Les âmes fortes ont traversé
les déserts et les océans …
Exilés, naufragés, perdus,
nous les avions crus morts …
Le feu meurt doucement …
Dimanche aux tons passés …
Pendant longtemps la vague a déferlé au large …
L’eau si profonde noie
ce qu’il reste de cri …
Faut-il toujours que la douleur,
faut-il encore
que le moindre instant de bonheur …
Tous les rêves, tous les rêves que l’on a partagés
Tous les rêves, tous ces rêves faut pas les oublier …
Sont-ils encore debout
ou gisent-ils …
On ne l’attendait pas,
on ne l’espérait plus …
Pétales au tons fragiles
du coin de l’âme
Ces vaccins ont-ils été bâclés ? Sont-ils sûrs ? Efficaces ? Durables ?
.
Le monde aujourd’hui s’étrécit.
entre mes valves entr’ouvertes, …
.
Spectres vêtus de blanc
hâves, épuisés, têtus
.
Flocons épars au gré du vent
glacé,
.
C’est l’hiver au printemps,
on fuit
Il va, s’en vient, il rôde …
L’insouciance nous a laissé dans la gorge un goût d’arc-en-ciel.
Sont-ils donc si nombreux à ne rien écouter que le chant des sirènes ?
L’oiseau s’est envolé, en emmenant nos craintes …