Le voyage est incertain …
Sur la vitre un reflet …
Depuis le temps, Tityre, que sous ton hêtre tu reposes …
Elles ont bouclé les bagages …
Le printemps n’a fait que passer …
De retour sur nos pas anciens …
Nous dormirons dans la verdure …
J’irai chercher le réconfort
au creux des combes …
Le songeur parcourt les absences …
Roulis de rengaines anciennes …
Sous son tapis roussi l’herbe est-elle plus verte ?
J’irai chercher le réconfort
au creux des combes …
Chaque jour quelques vers …
Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …
La houle en valse lente étourdit ris et focs
La terre étouffe, elle agonise …
Attirés par l’odeur du sang,
les charognards sont de sortie …
Voyageurs damnés naufragés errants …
Un jour viendra …
Les oiseaux étonnés ne savent pas encore s’il faut se remettre à chanter …