Roulis de rengaines anciennes …
Sous son tapis roussi l’herbe est-elle plus verte ?
J’irai chercher le réconfort
au creux des combes …
Chaque jour quelques vers …
Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …
La houle en valse lente étourdit ris et focs
La terre étouffe, elle agonise …
Attirés par l’odeur du sang,
les charognards sont de sortie …
Voyageurs damnés naufragés errants …
Un jour viendra …
Les oiseaux étonnés ne savent pas encore s’il faut se remettre à chanter …
Le long ennui des canicules …
Le ciel s’est ouvert …
Arbres nous direz-vous les noms secrets des elfes ?
Nature impitoyable,
voudrais-tu nous apprendre
à être raisonnables …
Lorsque se tait le chant qu’un autre chant s’élève …
J’aurais voulu d’un ton léger dire la douceur de l’été …
Dans leurs yeux toujours un reflet …
La vie en larmes douces a plu sur nos printemps …
Quand l’été gris ruisselle dans les jardins …