La houle sans hâte du temps …
Jonas au fond des mers passager du destin
Un an de souvenirs puissants …
Paresseux l’été prend son temps …
une inextinguible soif de douleur et de sang …
Note à note, la musique …
Combien de fois suis-je donc né se demande le monde …
Les longs chemins de croix qu’enfants nous parcourions …
Partis de si loin …
impitoyable, la rumeur sape la réflexion …
Jours qui fanent et soleil d’or …
La pluie chante la chanson des nuages …
La Semois paressait de méandre en méandre …
Dans les jardins perdus d’une enfance de mûres …
ils vont sur les sentiers ombreux vivre le reste de leur âge.
Le silence n’a d’or qu’un vernis …
La vie est un ballot de paille, et l’allumette, jamais bien loin …
Escaliers du ciel les nuages invitent à la montée …
Ils sont deux qui peuplent mon monde …
Carrefour où nul ne passait plus,
la table aujourd’hui se réveille …