Douce pluie d’été de nos souvenirs …
Je suis l’affiche délavée d’un spectacle …
Le temps n’est plus un air en tourbillons m’emporte …
Quand soudain l’heure sonne …
Blanche amertume en col mousseux …
Tremblez car il est de retour …
Gens de la Lune et gens sans terre …
J’ai dans la tête un rythme doux …
Humains semblables, où sont nos différences ?
Tant de si de pourquoi …
Le volcan qui sommeille au fond de nos jardins un jour s’éveillera …
Le voile effiloché peu à peu disparaît …
Quelques chaises patientes me tiennent compagnie …
On dit que l’eau sous les ponts coule …
Encre bleue sur la page blanche,
qu’importent les mots imparfaits …
Le jour baisse ils sont là …
Les Hommes ont allumé le feu qui les dévore …
Tout ce qui berce ouvre la voie
Libres nous parlerons …
Insectes dérisoires aux arrogants terriers