De pelouses en îlots les jardins se promènent …
Que font de nous les ans … ?
Papillon du soir ou du jour …
L’eau coule et se répand déposant sur ses berges un sédiment rugueux.
Au fond de l’étang noir de l’âme …
Senteurs d’hiver où flottent l’âcreté des fumées …
Au bois dormant l’on se repose …
L’humanité vacille sans ligne directrice.
Un jour nous viendra l’impuissance …
La table était dressée l’apéritif servi …
Le timide qui n’ose et le hâbleur prolixe …
Les mots au hasard volent …
On ne sait jamais quand sonnera le tocsin .
Dans les sables mouvants s’avance à bout de souffle un troupeau …
Un vent furieux secoue les foules …
Le goût du café noir …
La paix des après-midi paresseux sous les ombrages …
L’hiver qui nous étreint ne peut être éternel.
Fractale à l’infini …
Miel au cœur de l’hiver.