Demain je pars …
Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …
Le ciel est une orange …
Depuis hier, rien n’a changé …
la mélodie berce le voyage …
Écorce aux rudes rides …
Vus du balcon, qu’ils semblent loin
les remous du monde enragé …
Un monde où les traces des anciens pas disparaissent sous les frondes …
Rayon de soleil d’or,
quand midi sonne …
Ouvrir la bouche et ne rien dire …
Les années passent, et fuit
la vie, nous laissant vides …
De jour en jour ma page se noircit et m’étonne.
Un petit noir arrogant fume,
il se sait le roi du matin …
escuchando caer la lluvia siento viento de balas …
La porte du bonheur
un matin entr’ouverte …
L’air frais des aurores arrose la terre …
Qu’est-ce qu’un pas, sinon
l’amorce d’un chemin …
Dimanche aux tons passés …
Le silence est profond
comme la mer …
Quand nous jouions aux billes …