Nous n’avions demandé ni le vent ni l’orage …
Par les grands chemins nous irons …
Pierrot rêvait d’une école …
Sans attendre que mai honore ses promesses …
Que vaut le vent s’il n’est tempête … ?
Le fanal d’un îlot à l’écart de la fête guide les naufragés en quête de secours
Les nuages oisifs d’un coup d’aile ont glissé …
Qui donc dira la longue attente aux portes d’un printemps qui tarde ?
Nature, notre nature …
Assis pensif au bord du vide …
Les beaux jours de jadis n’ont plus pignon sur rue …
Pétales aux jours comptés détachés à jamais.
Nous aurons donné à nos jours le papier blanc pour y écrire …
Le long des dimanches frileux passe une vie au ralenti …
La rivière assagie somnole …
Le monde est un jardin d’hiver.
La nostalgie au quotidien multiplie nos vies à l’envi …
Voyager loin, présentement,
c’est aller au bout du jardin
N’écrirais-je que pour copier le même vers ?
.
Delphine a quarante ans,
et dans nos yeux surpris
brille un reflet du temps