Par les sentiers ombreux musent les promeneurs …
Suspendus dans l’air, attendant la chute …
Ils sont pourtant nés comme toi
du ventre fécond d’une femme …
Ils ont la certitude au cœur de leurs boutons que deux ans ne sont rien …
La marée du jour qui s’apaise …
Non, je n’irai pas …
Jadis un rien poussifs ils allaient souffle court …
Mélodie douce au fil précaire …
tant de soleils minuscules nous font oublier l’hiver …
Il y a peu, je m’indignais …
Dans la nuit froide hurle le vent …nuit
La fleur à peine éclose sait-elle ?
Tout à la fin du jour quand le soleil s’endort …
Moulins du monde aux meules rondes de quel grain faites-vous farine ?
Lâcher la bride aux mots …
Les liens tissés au fil du temps …
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Vannes s’ouvrant sur le déluge
… et puis la vie.
Printemps précoce au goût de fleurs …