Pendant longtemps la vague a déferlé au large …
De nos mains s’écoulant,
entre les doigts s’enfuit
la vie …
Petites sœurs, petites mères …
L’eau si profonde noie
ce qu’il reste de cri …
Lorsque monte la vague …
Les larmes du piano
ponctuent
le récit triste du saxo, …
Égarés sans boussole il nous reste l’espoir …

Maia s’en est venue
sans surprise, et pourtant …
Quel est donc ce bruit sourd ?
Faut-il toujours que la douleur,
faut-il encore
que le moindre instant de bonheur …
Une photo, pas de mot
menhirs jalons dans ma mémoire infidèle …
Tous les rêves, tous les rêves que l’on a partagés
Tous les rêves, tous ces rêves faut pas les oublier …
Les bras s’ouvrent et pourtant …
Sont-ils encore debout
ou gisent-ils …
Un soir de violons muets dansait dans ma tête une valse …
Volez papillons sans répit …
On ne l’attendait pas,
on ne l’espérait plus …
Comment croire au ciel bleu de ce printemps précoce ?
Une rencontre hors du commun