Voyageur solitaire au creux de mon fauteuil …
Les choses simples quelquefois nous vont à l’âme
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
De son coin de plafond l’araignée guette …
Au grand jeu des marées gagnent les équinoxes …
j’ai interpellé l’Ordre des Médecins …
Les nuages s’alourdissent …
Notes tombant en pluie rythmée …
Une saison si longue
de vies fanées …
L’or d’un regard ou d’un rayon …
Au fond de ma tête une contrebasse remplit l’air de contre-temps
je suis malade, mais je me soigne … si j’en ai les moyens
Par les sentiers ombreux musent les promeneurs …
Suspendus dans l’air, attendant la chute …
Ils sont pourtant nés comme toi
du ventre fécond d’une femme …
Ils ont la certitude au cœur de leurs boutons que deux ans ne sont rien …
La marée du jour qui s’apaise …
Non, je n’irai pas …
Jadis un rien poussifs ils allaient souffle court …
Mélodie douce au fil précaire …