Au balcon, loin des foules
et des étangs profonds …
La plainte aiguë d’un long vent d’Est …
La haie d’honneur des éoliennes escorte le train …
Avenir de l’Homme, la femme, bien sûr ! Mais en attendant …
Le blog d’une jeune fille en chaise roulante …
Voici que les rosiers s’éveillent …
Les belles de jadis avaient l’amour courtois …
Voyageur solitaire, immobile et curieux …
« En les nourrissant, vous ne faites qu’en attirer d’autres. »
Dans le cornet les dés s’affolent …
L’été soudain nous a rejoints …
Indomptable et fragile écorce de nos arbres …
L’innocence de l’enfant, quoi de plus beau ?
Le grognement sourd des machines ponctue l’air …
Vivons sans attendre l’aurore …
Ils reviendront comme reviennent en hiver les flocons …
Prophètes, taisez-vous, le silence est si beau ! …
Sur les quais affolés les trains sont en partance …
La visite régulière à une « maison de repos » – quel euphémisme ! – n’a rien de bien affriolant …
Allons donc savourer les dernières miettes …