On te dit noir, tu es marron,
amer nectar né en Afrique …
Quand dans l’or du silence fuse l’éclair d’argent …
De ce balcon, nous bénéficions d’une vue imprenable sur le monde
Le poème attire à lui comme un aimant …
Le petit matin gris
pleurniche tièdement …
La poésie ne serait-elle qu’un outrecuidant abandon ?
S’il y a bien des raisons d’être pessimiste …
Toujours l’enfance veille en nos vieux labyrinthes …
Quand la pensée part en voyage
jusqu’où peut l’emmener le train …
la musique donne au printemps des airs d’amours mélancoliques
C’était en décembre 2015. Aujourd’hui, le Danemark franchit un pas de plus …
Jours de printemps, je n’ose …
Le linceul blême cherche en vain l’ombre …
Grain de sable entre les doigts
Naïf le sourire entrouvert
Quell’ ombra di vento
a spasso va
Chaînes rivées aux chevilles,
petites sœurs de misère …
Traître soleil que sais-tu du sort des humains ?
Voilà où mène une politique frileuse à courte vue
Pâques aux cloches carillonnantes …