Nous irons dompter les nuages …
Ces noms que nous n’avons pas sus …
Peut-être la nuit n’est-elle
que promesse non tenue …
… mais la douleur surnage …
La rime tyrannique et le corset du rythme …
Qui dira le poids d’une larme …
A petits pas furtifs, les secondes cheminent …
Devant l’inconnu qui rôde …
La main calleuse sur la brique,
le regard fixé sur l’aplomb …
Pas un fil disait le dicton …
Puis Éric chante …
La clémence du temps dans la paix du jardin …
Petite fille à l’œil espiègle …
Les mots écloront-ils ?
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
nos gestes de réconfort …
Poussière infime au firmament …
Le fil du temps tranche les heures
en portions …
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …
Elle chante la vie,
le nouveau-né fripé naufragé sur la terre, …