Le monde a perdu la raison …
Luisant sous les étoiles, le char d’or des chimères …
Promesse de printemps …
La solitude du flocon …
Une photo, pas de mot.
Ballerine, tes six ans nagent sur un lac, avec les cygnes …
Quand l’hiver tout-à-coup revient …
C’est feuille à feuille que le jardin tourne les pages des saisons …
Aujourd’hui, foin des balivernes …
Serpentin ondulant sans fin, ressac de la mélancolie …
Deux mondes se rencontrent …
Amour aux étranges méandres …
Poète, que peuvent tes mots ciselés avec soin … ?
Avoir été suffirait-il pour être encore un jour de plus ?
Le soir pleure en silence …
Elle qui, de l’enfance, a gardé le regard clair …
La vitre en pointillé dessine un paysage …
Les temps sont lourds et nos épaules ploient sous le faix …
Chacun va ramant …
Une photo, pas de mot.