Dernier témoin des jours enfuis, la rose désormais fanée ouvre les portes de la nuit
Caché derrière un mot, je guette la saison.
Murs décrépits sur fond de brume, cernés par le vert sombre d’ifs …
Quand tombe la nuit, bas les masques !
Antoine Pol écrit un poème,
Georges Brassens le met en musique,
Francis Cabrel l’interprète,
L’indifférence est lourde au cœur de son hôte et de son témoin.
Où va le sang qui coule?
Une photo, pas de mot.
Le jardinier d’Eden a le cœur en jachère …
La trame usée des jours laisse voir la misère …
Un ressac a roulé de vagues nostalgies …
Du Sud au Nord, les foules folles …
La mer dans sa fureur ne m’a rien révélé
Entre chien et loup, le froid s’insinue …
Les crocus au jardin …
… c’était au festival de San Remo en 2013
Je marche dans le noir …
Il était bien trop grand …
Rouge le fer sur l’enclume …
Ce texte est ma participation au jeu d’écriture Agenda ironique …