Les arbres-mots en forêt dense font ombre fraîche …
Tant d’années, et soudain …
Une photo, pas de mot.
On a dit la caresse …
Le crayon va son chemin …
Le marchand de sable a laissé une ombre de sommeil …
Se fossi poesia non avrei bisogno del maledetto dizionario …
Il a gelé …
C’est alors que naquit sous l’onde une impression de déjà vu …
elle va par les rues, les maisons, les cuisines …
Les grandes villes aux rues bancales …
Un air au coin du soir …
Le pauvre gel tardif que mes doigts gourds effleurent …
Il faut de tout pour faire un monde …
Le tic-tac familier berce le soir qui vient
Une petite musique, quatre notes, à peine plus …
Une photo, pas de mot.
L’air égaré furieux ils grondent …
L’univers au bout de ma plume …
Dansent les lettres en sarabande …