Silence aux yeux mi-clos qui m’espionne et ronronne
Le train semblait venir d’un univers lointain …
S’arrêter un instant laisser le vent du monde …
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Défilent les nuages
gris et rose,
comme une vie qui s’écoule au rythme du train qui va,
Le sourire enjôleur des nains dans les jardins
Je prends en hésitant le chemin du retour …
Nous n’imaginions pas la caresse du temps
Hagards, désemparés, ils errent dans leur vie …
Le piédestal n’est plus aux pieds de la statue que l’autel crevassé …
Le ciel a pleuré sur Grenade …
Dansez sur le rebord du monde …
Publié le 9 décembre 2015, ce premier article de mon blog naufragé …
Le piano hésitant …
Le pas lourd de gens tristes …
Une photo, pas de mot.
Il était une fois la folie meurtrière …
Cachant sa nudité, elle erre dans les limbes …
Sa tête a quitté ses épaules …
Les nuages au jardin ont éteint la lumière …
Le chant du monde a des accents doux …