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Alors.

Alors ils sont venus
sans bagages ou si peu
pieds lourds et l’âme nue
avec au fond des yeux
un au soleil
lambeaux de heureux
et les cris au .

L’ nous les a laissés
mains serrées sur leurs illusions
sur le trottoir les yeux baissés
cherchant en vain une occasion
de quitter le pavé glacé.

Pourtant ils resteront
macérant dans leur peine
ceux qui ne partiront
vers aucun autre Éden.

La refermera sur eux son linceul
les bercera pour qu’ils ne soient plus jamais seuls.

Alors ils sont venus
sans bagages ou si peu
pieds lourds et l’âme nue
avec au fond des yeux
un village au soleil
lambeaux de jours heureux
et les cris au réveil.

L’horizon nous les a laissés
mains serrées sur leurs illusions
sur le trottoir les yeux baissés
cherchant en vain une occasion
de quitter le pavé glacé.

Pourtant ils resteront
macérant dans leur peine
ceux qui ne partiront
vers aucun autre Éden.

La nuit refermera sur eux son noir linceul
les bercera pour qu’ils ne soient plus jamais seuls.

Dernière mise à jour le 1 mois par André

Posted in Blog, Poèmes
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roijoyeux
2 octobre 2022 14:50

poème intemporel l’histoire se répète 🙁

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