Encre bleue sur la page blanche,
qu’importent les mots imparfaits …
Les Hommes ont allumé le feu qui les dévore …
On te dit noir, tu es marron,
amer nectar né en Afrique …
… mais la douleur surnage …
La foule indifférente et pressée se bouscule
sans voir dans un recoin … la fille vêtue de rouge et noir …
Un petit noir arrogant fume,
il se sait le roi du matin …
Pétales au tons fragiles
du coin de l’âme
L’escarpolette
un jour s’envole,
le cœur s’emballe …
Fantômes en noir sur blanc, mots obsolètes …
.
Gris et rose
couleur de vies à la dérive
rouge du sang et noir du deuil
Immuable et changeant le jardin se réveille …
Si fragile est la certitude …
.
L’encre, sous la plume,
tente
de peindre des brumes
.
Rien
Le noir
Une lueur, là ?
Dis-moi, veilleur, cette lueur à l’horizon ?
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
Au bord du gouffre, le soleil luit …
Je marche dans le noir …
Libérés les pieds volent …