De son coin de plafond l’araignée guette
tapie dans son piège
serai-je un repas copieux pour la bête
assis sur mon siège ?
Elle lancera ses rets maléfiques
quand je dormirai
m’emportera dans un pays magique
je disparaîtrai
dans les limbes obscures des nuits sans mystère
dans les à-peu-près
d’où je reviendrai hanter sur la terre
le fond des forêts.
Tapie au plafond l’araignée me guette
mais je ne dors pas
je ne serai pas dans sa toile assiette
son prochain repas.
De son coin de plafond l’araignée guette
tapie dans son piège
serai-je un repas copieux pour la bête
assis sur mon siège ?
Elle lancera ses rets maléfiques
quand je dormirai
m’emportera dans un pays magique
je disparaîtrai
dans les limbes obscures des nuits sans mystère
dans les à-peu-près
d’où je reviendrai hanter sur la terre
le fond des forêts.
Tapie au plafond l’araignée me guette
mais je ne dors pas
je ne serai pas dans sa toile assiette
son prochain repas.
Dernière mise à jour le 4 semaines par André
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Et celle-ci, tu la connais ? J’aime l’araignée. J’aime l’araignée et j’aime l’ortie, Parce qu’on les hait ; Et que rien n’exauce et que tout châtie Leur morne souhait ; Parce qu’elles sont maudites, chétives, Noirs êtres rampants ; Parce qu’elles sont les tristes captives De leur guet-apens ; Parce qu’elles sont prises dans leur oeuvre ; Ô sort ! fatals noeuds ! Parce que l’ortie est une couleuvre, L’araignée un gueux; Parce qu’elles ont l’ombre des abîmes, Parce qu’on les fuit, Parce qu’elles sont toutes deux victimes De la sombre nuit… Passants, faites grâce à la plante obscure, Au… Lire la suite »