Bals.

Sorties de l’oubli valsent au rythme de nos chants
les joies ressuscitées au soir sous les lampions
l’avenir se fait jour tandis que dans nos champs
dansent les feux-follets parmi tant de scorpions.

Le temps des pieds rythmant l’espoir déraisonnable
est de retour parfois au détour d’un refrain
du souvenir d’un air aux accents délectables
des flonflons innocents d’un manège forain.

Le monde à l’agonie suffoquant sous l’orage
croit encore à la chance au destin bienveillant
il s’en remet aux dieux aux oracles ou aux mages
et tente d’oublier des jours trop effrayants.