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Et les îles.

Et les îles s’envolaient
vers nos horizons hostiles,
leurs vents battaient nos volets,
leurs dunes ensablaient nos villes.

La quelque inconnue
accoste au quai de mes
qu’un ressac discontinu
berce en embrassades brèves.

Îles, quand je vous découvre,
immobiles migratrices,
dans mon âme accablée s’ouvre
une ancienne cicatrice,
un désir de vous qui suinte,
hallucination muette,
tout comme autrefois l’absinthe
asservissait les poètes.

Et les îles s’envolaient
vers nos horizons hostiles,
leurs vents battaient nos volets,
leurs dunes ensablaient nos villes.

La nuit quelque île inconnue
accoste au quai de mes rêves
qu’un ressac discontinu
berce en embrassades brèves.

Îles, quand je vous découvre,
immobiles migratrices,
dans mon âme accablée s’ouvre
une ancienne cicatrice,
un désir de vous qui suinte,
hallucination muette,
tout comme autrefois l’absinthe
asservissait les poètes.

Dernière mise à jour le 2 mois par André

Posted in Blog, Poèmes
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