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Frontières.

De rivières en fleuves en colline ou en plaine
il coule nonchalant des venus d’hier
sur la en en sous la laine
il se sent à l’étroit mon pays de .

On ne se parle guère on se snobe souvent
chacun bien à l’abri avec ceux qu’il croit siens
accueillant mais pas trop craignant les coups de
d’un siècle désaxé peuplé de béotiens.

Le sur son parcours change trois fois de langue
indéchiffrable écho des frontières fantômes
qui hantent mon pays que des furieux haranguent
rêvant de dépecer un si petit royaume.

Elles sont pourtant belles nos quelques différences
elles cachent bien mal tout ce qui nous unit
quand le frappe au-delà des apparences
on voit tomber les murs et les acrimonies.

Dans les rues de ses villes des bois et des campagnes
court un vent singulier qui franchit les barrières
avec comme un parfum de rire et de Cocagne
il est un peu baroque mon pays de frontières.

De rivières en fleuves en colline ou en plaine
il coule nonchalant des jours venus d’hier
sur la plage en été en hiver sous la laine
il se sent à l’étroit mon pays de frontières.

On ne se parle guère on se snobe souvent
chacun bien à l’abri avec ceux qu’il croit siens
accueillant mais pas trop craignant les coups de vent
d’un siècle désaxé peuplé de béotiens.

Le train sur son parcours change trois fois de langue
indéchiffrable écho des frontières fantômes
qui hantent mon pays que des furieux haranguent
rêvant de dépecer un si petit royaume.

Elles sont pourtant belles nos quelques différences
elles cachent bien mal tout ce qui nous unit
quand le malheur frappe au-delà des apparences
on voit tomber les murs et les acrimonies.

Dans les rues de ses villes des bois et des campagnes
court un vent singulier qui franchit les barrières
avec comme un parfum de rire et de Cocagne
il est un peu baroque mon pays de frontières.

Dernière mise à jour le 2 mois par André

Posted in Blog, Poèmes
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