L’insouciance nous a laissé
dans la gorge un goût d’arc-en-ciel
que ne voient plus nos yeux baissés
sur un présent pestilentiel.
On rit bien encore, quelquefois,
mais sans vraiment lâcher la bride
à la joie simple d’autrefois
que nous imaginons limpide.
On rêve aussi d’un avenir
à l’improbable apesanteur
pour aussitôt nous souvenir
de nos présents désenchanteurs.
L’insouciance est morte au printemps,
elle était déjà moribonde.
Qu’avons-nous fait de notre temps
depuis qu’on nous a mis au monde ?
L’insouciance nous a laissé
dans la gorge un goût d’arc-en-ciel
que ne voient plus nos yeux baissés
sur un présent pestilentiel.
On rit bien encore, quelquefois,
mais sans vraiment lâcher la bride
à la joie simple d’autrefois
que nous imaginons limpide.
On rêve aussi d’un avenir
à l’improbable apesanteur
pour aussitôt nous souvenir
de nos présents désenchanteurs.
L’insouciance est morte au printemps,
elle était déjà moribonde.
Qu’avons-nous fait de notre temps
depuis qu’on nous a mis au monde ?
Dernière mise à jour le 2 semaines par André
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Bonsoir, superbe cette poésie, bonne soirée Amicalement MTH
Merci Marie, bonne soirée à toi aussi