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Ma main.

Ma main ne touche plus que du bout d’un doigt gourd
la promesse du temps portée par les couleurs
du crocus revenu dire au soleil du jour
tout le bien qu’il espère et que je sais menteur.

Les bourgeons pourtant chantent une tiède romance
réveillés bien trop tôt par l’oiseau qui piaille
impatient sans savoir que les flocons qui dansent
dans l’air froid du matin n’annoncent que grisaille.

Le pauvre gel tardif que mes doigts gourds effleurent
ne résistera guère au ressac turbulent
des chaleurs qui nous viennent chaque année avant l’heure
dragons qui tout consument de leur souffle brûlant.

Ma main ne touche plus que du bout d’un doigt gourd
la promesse du temps portée par les couleurs
du crocus revenu dire au soleil du jour
tout le bien qu’il espère et que je sais menteur.

Les bourgeons pourtant chantent une tiède romance
réveillés bien trop tôt par l’oiseau qui piaille
impatient sans savoir que les flocons qui dansent
dans l’air froid du matin n’annoncent que grisaille.

Le pauvre gel tardif que mes doigts gourds effleurent
ne résistera guère au ressac turbulent
des chaleurs qui nous viennent chaque année avant l’heure
dragons qui tout consument de leur souffle brûlant.

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Posted in Blog, Poèmes
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