Marchez, enfants,
votre pas décidé
donne vie aux slogans
que vous chantez.
Marchez, enfants,
tête haute, verbe fort,
hérauts si jeunes encore
et si vivants.
Marchez, enfants,
tant qu’il est temps.
Chantez, enfants.
Les lendemains déchantent,
les inconscients vous mentent
en grimaçant.
Chantez, enfants,
pour conjurer la peur,
pour conserver l’ardeur
de vos élans.
Chantez, enfants,
tant qu’il est temps.
Montrez enfants,
le chemin de demain.
Prenez-nous par la main
dès maintenant.
Montrez, enfants,
le monde où vous vivrez,
le monde où vous serez
devenus grands.
Montrez, enfants,
tant qu’il est temps.
Sachez, enfants,
que nous avons marché,
que nous avons chanté,
depuis longtemps.
Sachez, enfants,
que ça n’a pas suffi,
que nous avons failli
sinistrement.
Sachez, enfants,
tant qu’il est temps,
que marcher ne suffira pas,
que chanter ne suffira pas,
qu’il vous faudra
vous combattre vous-mêmes,
vos démons, vos inclinations,
vos élans, vos contradictions,
vos anathèmes.
En attendant,
tant qu’il est temps,
marchez, enfants !
Marchez, enfants,
votre pas décidé
donne vie aux slogans
que vous chantez.
Marchez, enfants,
tête haute, verbe fort,
hérauts si jeunes encore
et si vivants.
Marchez, enfants,
tant qu’il est temps.
Chantez, enfants.
Les lendemains déchantent,
les inconscients vous mentent
en grimaçant.
Chantez, enfants,
pour conjurer la peur,
pour conserver l’ardeur
de vos élans.
Chantez, enfants,
tant qu’il est temps.
Montrez enfants,
le chemin de demain.
Prenez-nous par la main
dès maintenant.
Montrez, enfants,
le monde où vous vivrez,
le monde où vous serez
devenus grands.
Montrez, enfants,
tant qu’il est temps.
Sachez, enfants,
que nous avons marché,
que nous avons chanté,
depuis longtemps.
Sachez, enfants,
que ça n’a pas suffi,
que nous avons failli
sinistrement.
Sachez, enfants,
tant qu’il est temps,
que marcher ne suffira pas,
que chanter ne suffira pas,
qu’il vous faudra
vous combattre vous-mêmes,
vos démons, vos inclinations,
vos élans, vos contradictions,
vos anathèmes.
En attendant,
tant qu’il est temps,
marchez, enfants !
Dernière mise à jour le 2 semaines par André
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Tu sais, André, ou peut-être ne sais-tu pas, que chaque dimanche sur mon blog je publie un poème. M’autorises-tu à mettre en valeur, un de ces prochains dimanches, celui que je viens de lire avec beaucoup d’émotion et d’empathie ?
Merci d’avance (mais peut-être ne le souhaiteras-tu pas). Et ce serait tant dommage !
Oui Martine, tes poèmes du dimanche, je les lis souvent, même si je les commente peu. Celui d’hier résonnait comme un écho à mes propres réflexions sur les mots. Et je serai honoré de figurer dans ta collection. D’ailleurs, le blog étant public, il va de soi, au moins pour moi, que plus les textes sont partagés, plus ils ont de chances d’être lus … et c’est un peu pour ça aussi qu’on écrit.
Merci pour ton commentaire, et pour ta délicatesse.
En avant André,
Marchons le verbe haut.
Nos enfants pourront demain encore chanter.
😊
Allez, encore un pas, et encore un …
en effet, ils auront à « combattre leurs inclinations »…
Comme nous …