Voyageurs damnés naufragés errants
le vent de l’Histoire a soufflé trop fort
lacéré vos voiles laissé les courants
se jouer de vos vies et de vos morts.
Passagers clandestins sans voix ni nom
épaves rejetées sur nos trottoirs
sans un regard nous vous abandonnons
au séjour indécent du purgatoire.
Demain quand nous larguerons les amarres
que la tempête arrachera nos voiles
que nos noms se perdront dans le tintamarre
vers quel port nous mènera notre étoile ?
Voyageurs damnés naufragés errants
le vent de l’Histoire a soufflé trop fort
lacéré vos voiles laissé les courants
se jouer de vos vies et de vos morts.
Passagers clandestins sans voix ni nom
épaves rejetées sur nos trottoirs
sans un regard nous vous abandonnons
au séjour indécent du purgatoire.
Demain quand nous larguerons les amarres
que la tempête arrachera nos voiles
que nos noms se perdront dans le tintamarre
vers quel port nous mènera notre étoile ?
Dernière mise à jour le 2 mois par André
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Qui sait ? Espérons que ce ne soit pas le port de l’angoisse…
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
On peut toujours espérer, mais …
André, comme c’est vrai ce que tu exprimes dans ces vers et comme tu l’as bien écrit ! La dernière question reste sans réponse. Ou peut-être que nous n’avons pas le courage de répondre
Grazie Marcello. Oui, c’est bien le courage qui nous manque: courage d’accueillir décemment, courage de regarder la vie en face, courage de prendre le destin du monde en main.