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Quais.

Sur les quais affolés les trains sont en partance
en quête d’un ailleurs jamais vraiment nommé
les voyageurs perdus perpétuent leur errance
arrivent en retard repartent assommés
sans pouvoir échapper à leur désespérance.

Le est parsemé de gares utopiques
où les destins se croisent et ne se parlent pas
où l’on se prend encore à rêver de tropiques
en sachant que les trains ne les atteignent pas.

Sur les quais désertés quelques vagues lueurs
témoignent en soupirant des anciennes splendeurs.

Sur les quais affolés les trains sont en partance
en quête d’un ailleurs jamais vraiment nommé
les voyageurs perdus perpétuent leur errance
arrivent en retard repartent assommés
sans pouvoir échapper à leur désespérance.

Le monde est parsemé de gares utopiques
où les destins se croisent et ne se parlent pas
où l’on se prend encore à rêver de tropiques
en sachant que les trains ne les atteignent pas.

Sur les quais désertés quelques vagues lueurs
témoignent en soupirant des anciennes splendeurs.

Dernière mise à jour le 4 semaines par André

Posted in Blog, Poèmes
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