L’alcool, comme le tabac, fait des ravages,
Pour les consommateurs, d’abord: maladies, dépenses incontrôlées, accidents et exclusion sociale font souvent de la vie des consommateurs excessifs un enfer.
Pour la société, ensuite: c’est en milliards d’euros que se chiffre l’addition.
En Belgique, le(s) gouvernement(s) n’arrivent pas à sortir un plan cohérent de lutte contre ce fléau. Pourtant, des pistes sont connues.
Et voilà qu’aujourd’hui (ou hier, pou être précis) la ministre fédérale de la Santé, libérale (!) intervient: « zei De Block dat nachtwinkels en tankstations onbeperkt alcohol moeten kunnen blijven verkopen. “Ik heb geen zin in nieuwe faillissementen”, gaf ze als argument. » (De Block a dit que les magasins de nuit et les stations d’essence doivent pouvoir continuer à vendre de l’alcool sans limites. « Je n’ai pas envie de nouvelles faillites » avance-t-elle comme argument).
Voilà. Une fois de plus, tout est dit. Et c’est la ministre de la … Santé !