Le train file et nos rêves …
Les jours enfouis refont surface …
Qui dira l’immobile solitude
de l’arbre mort ?
Leur boussole n’est qu’un carton jaune et bleu sur un quai de gare.
Le temps s’étire …
Le matin bleu
étire au long du jour,
…
sa promesse jamais tenue. …
Comment croire au ciel bleu de ce printemps précoce ?
Pétales au tons fragiles
du coin de l’âme
Nous avions pourtant bien choisi de ne rien voir …
Sous le masque, un sourire,
bienveillant réconfort…
Il y a dans l’air frais comme un parfum de soleil …
Une expérience exceptionnelle.
Les mots pour le dire
Nous aurons donné à nos jours le papier blanc pour y écrire …
.
Toute une histoire en une seule fois, c’est trop ! Alors, je lui ai promis qu’à chacune de nos rencontres, j’ajouterai quelques lignes …
Demain, quand les enfants rempliront la maison …
.
La plume trempée dans l’encre,
surgie d’un temps révolu,
À dire ainsi le bleu, laverons-nous le gris ?
Petit manège abandonné, ta solitude serine un refrain suranné …
La musique et le monde marchent au même temps …
Blancheur cruelle tu aveugles et tu rends sourd …