Un éclair bleu nous tire l’œil …
Chemins creux à l’odeur de bouse qu’exalte la moiteur de l’air …
Les amarres larguées nous irons dans le vent …
Une sérénité troublée par quelques cris …
Lorsque se tait le chant qu’un autre chant s’élève …
Note à note, la musique …
Valentin, gai comme un pinson …
« un malaise profond qui ne perce à peu près jamais dans les médias » …
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Jadis un rien poussifs ils allaient souffle court …
Qui dira l’immobile solitude
de l’arbre mort ?
De ce balcon, nous bénéficions d’une vue imprenable sur le monde
Puis Éric chante …
Petit Pirate à l’œil alerte
tu remontes à mon abordage …
La foule indifférente et pressée se bouscule
sans voir dans un recoin … la fille vêtue de rouge et noir …
De jour en jour ma page se noircit et m’étonne.
La porte du bonheur
un matin entr’ouverte …
Les larmes du piano
ponctuent
le récit triste du saxo, …
Maia s’en est venue
sans surprise, et pourtant …
Faut-il toujours que la douleur,
faut-il encore
que le moindre instant de bonheur …