Le monde serait-il peuplé de tant de petites lumières pour nous guider dans le brouillard ?
La terre à fleur de roc …
Puisque l’usage nous accorde tout le mois de janvier …
Toujours l’enfance veille en nos vieux labyrinthes …
Le silence rythmé de la marée tranquille
Îles en l’océan fou,
est-ce nous qui voguons
ou l’onde qui bafoue
la paix de nos lagons ?
Les cicatrices mal fermées aujourd’hui se sont transformées …
Dans le brouillard du temps nous errons à tâtons.
De vœux creux en désillusions …
.
Demain, les oiseaux noirs présages
annonceront la fin d’un monde
Nous leur dirons adieu, sans rancœur ni tristesse …
Un jour quand le sac sera plein …
Dans le brouillard des jours enfuis …
Les mots au hasard volent …