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Pas à pas, la vie va
le pire est advenu
Il n’a pas de frontières, le pays dont je suis …
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Tu contemples le monde et ses ressacs …
L’insouciance nous a laissé dans la gorge un goût d’arc-en-ciel.
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …
Petit manège abandonné, ta solitude serine un refrain suranné …
Et sur l’azur des flots voguait un bateau blanc …
Je marche dans le noir …
L’infini du ciel …
Le miroir du vent est sans tain …
Je me réveillerai un matin sur la terre …
Premiers pas de plage …
Un couloir au troisième étage …
Le ciel a pleuré sur Grenade …
Le pas lourd de gens tristes …
Les nuages au jardin ont éteint la lumière …
elle va par les rues, les maisons, les cuisines …
Il faut de tout pour faire un monde …