Nous irons cueillir les myrtilles …
.
Les lumières de maisons inconnues
Plus pâle qu’un soleil d’hiver, un sourire …
Les hommes avaient conquis depuis longtemps landes, bois et maquis …
.
Un oiseau dans la nuit
Qui se pose en silence
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
Il faudra bien un jour partir …
.
Pas à pas, la vie va
le pire est advenu
Il n’a pas de frontières, le pays dont je suis …
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Tu contemples le monde et ses ressacs …
L’insouciance nous a laissé dans la gorge un goût d’arc-en-ciel.
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …
Petit manège abandonné, ta solitude serine un refrain suranné …
Et sur l’azur des flots voguait un bateau blanc …
Je marche dans le noir …
L’infini du ciel …
Le miroir du vent est sans tain …
Je me réveillerai un matin sur la terre …