Tout l’univers attend
et le présent nous chasse …
Vieux mariés vieux amants le temps nous a liés
La rivière assagie somnole …
Demain, quand les enfants rempliront la maison …
Les festons de givre aux fenêtres …
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Demain, les oiseaux noirs présages
annonceront la fin d’un monde
À force de vouloir …
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Pas à pas, la vie va
le pire est advenu
Aujourd’hui c’est en France qu’un pantin ridicule du fond de son théâtre aguiche les passants …
Demain, je ne rentre pas.
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Avec votre encre rouge sang, de votre plume verte et vive vous tracez des mots émouvants …
Dans notre lit, pétrin qui lie nos vies …
Marchez, enfants, votre pas décidé donne vie aux slogans …
L’automne pleurniche ou sourit couché sur un tapis de mousse.
Antoine Pol écrit un poème,
Georges Brassens le met en musique,
Francis Cabrel l’interprète,
Il était bien trop grand …
Libérés les pieds volent …
J’ai beau courir le temps me suit
Perdue dans la forêt des mots, elle va …