Trois coups discrets
dans la nuit noire …
Viendront les temps nouveaux couleur pastel …
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Echo lointain, comme un ressac,
des bribes
de chansons, d’idées en vrac
Un jour nous ouvrira la connaissance aiguë de la beauté …
Dans l’espoir du matin, la nuit s’étire …
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Quand me mettrez en terre,
ou au bûcher,
Des eaux dormantes autour de nous guettent leurs proies …
Un hymne doux et fort s’est levé ce matin …
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Les lumières de maisons inconnues
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L’encre, sous la plume,
tente
de peindre des brumes
On se croise parfois, on partage un café …
Il faudra bien un jour partir …
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Les traîtres mots ont déserté
sans coup férir
le chant de bataille avorté
Le bruissement léger du vent dans le jardin figé …
Sur cette terre saccagée poussent des fleurs …
Quand les étoiles se tairont …
Avec votre encre rouge sang, de votre plume verte et vive vous tracez des mots émouvants …
La trame usée des jours laisse voir la misère …
Rouge le fer sur l’enclume …
Luisant sous les étoiles, le char d’or des chimères …